Article paru sur le site de la commune de Jouars-Pontchartrain
Les perruches à collier sont classées « espèce exotique envahissante » (EEE). Aidez nous à limiter son développement !
Article réalisé par des élèves du CHEP (Centre Horticole privé Enseignement et Promotion) du Tremblay sur Mauldre.
La perruche à collier est une grande espèce d’oiseaux exotiques originaires d’Afrique subsaharienne et du sous-continent Indien. Elle possède un plumage vert vif, une longue queue effilée et une tête ronde avec un bec rouge. Elle apparaît pour la première fois en France en 1974 dans le Val-de-Marne (94) et le Val-d’Oise (95) à partir d’oiseaux échappés de captivité ou relâchés. De nos jours, la perruche à collier est présente sur la totalité du territoire français, notamment en périphérie de grande ville tels que Marseille, Toulouse ou encore Roubaix.
Les perruches à collier sont classées en tant qu’espèce exotique envahissante (EEE). Cela signifie qu’elles ont un impact négatif sur la biodiversité locale (Faune et Flore). On peut citer quelques exemples tels que la prédation d’écureuils roux, d’étourneaux sansonnet ou encore de faucons crécerelle.
Elles s’installent dans des endroits comme des petites grottes ou également dans des arbres creux à la place de certaines espèces comme les pigeons colombins, les sitelles torchepots ou même certaines chauves-souris.
L’impact sur la flore locale est également à signaler. En effet, les perruches à collier mangent de tout et en grande quantité, ce qui empêche le bon développement de cette flore. On peut également constater de fortes nuisances sonores car c’est une espèce très bruyante.
Que faire pour limiter son développement ?
Il faut limiter l’utilisation de boules de graisses dans son jardin l’hiver et les placer de manières à ce que les perruches ne soient pas tenter d’y accéder tout en préservant les autres oiseaux des prédateurs tels que les chats par exemple. En effet, cela favorise les perruches qui sont plus agressives que les autres passereaux.
De plus, afin de favoriser les recherches sur cette espèce, nous vous invitons à les recenser sur le site du PNR (Parc naturel régional) de la Haute Vallée de Chevreuse via ce lien :
https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/particuliers/coup-de-main-pour-le-territoire/la-plateforme-participative-des-abc